des Choses à Dire

6 - Va falloir faire avec

 

 

 

 

Septembre 2007. Contre-plaqué, papier peint, fil de fer / rouleau de papier toilette.

Cet exemplaire n'est plus disponible. Voir la version 2 ci-dessous.

Cette pièce est la première de la série à avoir été vendue, en octobre 2011.

J'ai choisi de varier les atmosphères, et c'est particulièrement flagrant entre celle-ci d'une immédiateté humoristique et la précédente plus intimement poétique. Bien sûr, au-delà de l'anecdote plaisante sur cette situation emmerdante, je vise quand même plus loin en voulant valoriser le fait de faire avec ce qu'on a. Les moyens plus où moins importants dont chacun dispose en divers domaines ne valent qu'en proportion et non dans l'absolu. Particulièrement dans des circonstances difficiles, nos simples ressources personnelles sont toujours plus grandes (si ce n'est suffisantes) qu'on pourrait le croire, de prime abord.

C'est aussi une manière de me moquer de ceux qui misent tant sur des valeurs techniques, des supports technologiques, comptant là-dessus pour pallier à leurs faiblesses (ou la visibilité de). L'outil n'est rien, sans la main.

J'ai utilisé le papier peint du fond depuis fort longtemps dans divers logements, aimant assez ce type d'imitations très kitsch. On peut le voir comme une apparence de briques dans des WC rustiques ou comme "décoration" des WC de gens aux goûts rustiques. Ce peut être aussi le mur qui soit ce dont parle la phrase (à rapprocher de la 42 : À quoi bon ?).

Merci enfin pour la contribution de l'ami Ludo qui m'a dégotté et rapporté ce papier toilette bas de gamme.

Autres textes envisagés : Faut faire avec ce qu'on a / Démerde-toi avec ça / Ni plus ni moins.

1ère version :

 

 

Variation 6B - Faut faire avec (ce qu'on a...)

 

 

 

 

Octobre 2011. Carton, papier, ficelle, clou.

Pour la deuxième version, j'ai gardé le papier peint du fond, changeant l'attache (ficelle verte de jardin sur un gros clou rouillé), le papier toilette (kraft brun), la couleur du texte (en harmonie avec celle de la ficelle) et enfin le texte lui-même, recadrant le propos vers une portée plus générale qu'anecdotique (tout en restant humoristique), et reprenant une variante envisagée pour la première.