

| C'est après avoir coupé la base du deuxième petit menhir (Pierre sacrée 27) que je me suis dit que je pouvais faire quelque chose avec le talon – parce qu'on peut faire de l'art avec tout ! |
| Je l'ai donc posé sur un sous-verre en bambou, dont les cercles me semblaient appropriés, comme les ondes autour des pierres des jardins zen – justifiant un titre en japonais, qui se prononce : Kangaeru tame no ishi. Par la suite, j'ai ajouté un motif de soleil couchant breton. |
| Le premier titre, spontané, était : « Pierre à penser », mais la traduction japonaise que j'en eus fut : « Pierre de réflexion », que j'ai trouvée meilleure, avec le sens de méditation, plus celui de la réflexion (réfléchissement) de la feuille d'or. |
| Les veines de celle-ci sont inspirées de l'art japonais de la réparation de porcelaines avec de la laque d'or : le Kintsugi – à rapprocher du Wabi-Sabi, l'art philosophique très ancien de l'imperfection... |

Métal, bambou, pierre, feuille d'or véritable, teinture à la cire, crayon - Ø 10 × 4,5 cm - 173 g - novembre 2025
60 €







