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dimensions
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matériaux
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support
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déc. 2018
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55 x 130
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Polystyrène expansé, enduit, sable, mousse, plastique.
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contre-plaqué
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L'idée, ici, est d'évoquer une divinité d'une civilisation disparue, type Angkor, Olmèques ou autres, oubliée au fin fond d'une forêt perdue... Cette Vénus de pierre est érodée par le temps, la solitude (?), les intempéries et la végétation envahissant tout espace, dès lors que l'Homme s'est retiré ou a disparu. |
Ce pourrait être une Vanité... ou une évocation romantique de la ruine de la beauté, laquelle acquiert une beauté autre, plus puissante encore ! aux yeux de certains esthètes, plus sensibles au sublime tragique des choses de la vie. |
Techniquement, j'ai d’abord collé 2 grosses plaques de polystyrène expansé sur du contre-plaqué, puis les ai taillées au couteau, avant de les enduire de MAP (mortier adhésif placoplatre), lequel fut saupoudré de sable lorsqu'il était encore frais, afin d'obtenir un rendu de pierre usée (type granit). Ensuite, j'ai collé par endroit de la mousse végétale – véritable, venant d'Islande (mais achetée dans le commerce) – et ajouté du feuillage artificiel, lierre et fougères, plus un petit oiseau (fourni par l'ami Franck). |