des Choses à Dire

16 - Tel épris... qui croyait prendre !

 

 

 

 

Mars 2009. Carton, tissus brodé, peluche velour, fil de fer barbelé (maison) - cadre argenté.

J'avais l'idée depuis un certain temps de faire quelque chose avec un cœur. En voyant celui-ci en peluche (merci au merchandising de la saint-Valentin) j'ai tout de suite pensé à une confrontation de matière entre son velours et du barbelé (façon tatouage). Le barbelé, je l'ai fait moi-même, celui dans le commerce étant vendu par 100 mètres minimum… Pour le fond j'avais pensé à un satin de couleur très vive et contrastée, mais je suis tombé sur cette enveloppe de coussin très kitsch dont la broderie représente le Taj-Mahal et qui faisait juste 40 × 40. L'affaire fut réglée.

Pour le texte, j'avais pensé mettre l'impérieuse et superbe sentence du cher Thomas Mann (in Tonio Kröger) : « Celui qui aime le plus est l'inférieur et doit souffrir / Wer am meisten liebt ist der Unterlegene und muß leiden. » J'ai renoncé car c'était plus que malaisé de faire tenir tout ce texte sur le cœur (j'aurais mis la VO), mais cela reste un éclairage de compréhension de l'œuvre – de mon seul point de vue ! lequel n'est même pas primordial... Je n'aurais en tout cas aucune réserve à employer d'autres langues, et cela se fera sans doute, par la suite. Enfin, j'ai quand même placé cette belle citation en exergue de mon roman (à venir) : Nolens Volens.

Autres textes envisagés : Mal au cœur / Bourreau des cœurs.

Première version:

 

 

Le cœur était plus petit et j'avais écrit le texte à la main et à la peinture, ce qui n'était pas très heureux sur du velours. J'ai aussi changé le cadre doré pour un argenté, plus harmonieux avec le tissus.