On pourra trouver celle-ci relativement anecdotique, mais si elle est à première vue moins chargée de sens et d'émotion que d'autres, elle n'en demeure pas moins très cohérente dans cet ensemble.

D'une part, il y a une réflexion plus précise sur la vision (artistique) du ready made, dont j'ai, dans cette série, en partie repris (sans intention préalable) le principe inventé par Marcel Duchamp.

Mais c'est aussi une démarche purement esthétique en associant la rusticité de ce bidon (que je trouve très beau par lui-même) avec la sophistication tape-à-l'œil du satin fluo (plus vif en vrai).

Pour le grand fond, hésitant entre le raffiné et le rustique, j'ai opté pour le second, par contraste.

J'ajoute que « je me souviens » (totalement à la Perec) d'en avoir souvent utilisé enfant pour aller chercher du lait à l'épicerie du bourg de mon enfance, tenue par Marie Ménard.

Autres textes envisagés : l'Art, c'est bidon, ou non ? / L'Art est bidon... à remplir.