Travail entièrement conçu au préalable – l'idée n'étant pas venue, comme pour beaucoup, d'un objet récolté. Après y avoir renoncé pour la N° 12, je reprends l'idée de l'angelot des tombes d'enfants, mais cela parle sans doute d'abord de la perte irrémédiable de l'enfance, de cet enfant mort en nous, nous ayant abandonné dans un corps d'adulte.

Sur un autre plan, je parle de l'égalité de tous devant la mort, sans distinction d'âge. La mort d'un enfant nous choque plus que celle d'une personne âgée, tandis qu'une personne est une personne, et toute personne fut un enfant. Face à la mort, nous sommes tous (des enfants) perdus. Mais ce n'est si dramatique ! De toutes façons, on meurt plusieurs fois dans une vie... à commencer par la naissance.

Les images en fond sont de : Annaëlle P. & Léon P.

Autres textes envisagés : Tous les enfants meurent ! avant ou après leur maman… / Tous les enfants meurent un jour ! ou une nuit...