Copies d'Époques
Un peu d'amertume sur cette étude, car je n'ai pas le sentiment d'avoir réussi ce que j'aurai dû. La simplicité apparente du tableau est trompeuse, car la moindre approximation ne pardonne pas ! contrairement à une reproduction plus complexe où les défauts ici ou là se fondent plus facilement dans l'ensemble. C'est une leçon à retenir. |
Paul Gauguin fit ce tableau à Paris, en 1891, entre Pont-Aven et Tahiti. De fait, la jeune fille pourrait être une vahiné (par anticipation), tandis qu'en arrière plan du tableau final l'on voit la procession d'une noce bretonne. Le titre original est : « la Perte de la virginité » |
Comme il arrivait à Gauguin d'écrire sur ses œuvres (en français ou mahori) et qu'il s'agit ici d'un paysage du Pouldu, j'ai pensé qu'écrire en breton serait approprié. Le texte dit simplement, en explication de la situation : « la jeune fille avait rougi ». |
Certainement que bien des recteurs (prêtres) de l'époque auraient sermoné les jeunes filles en leur disant que rougir signifiait déjà une disposition au péché ! Le fait est... |
Du reste, la demoiselle qui posa s'appelait Juliette Huet ; elle était couturière et devint la maîtresse de Gauguin – lequel fut très probablement celui qui la lui fit perdre, sa virginité... Ça ne l'empêchera pas de l'abandonner, enceinte de lui, en partant à Tahiti. Une fille naîtra, Germaine, qui sera peintre (comme 4 des 8 enfants de Gauguin) et vivra jusqu'en 1999 ! |
L'étude originale de Gauguin : |
Tableau final : Perte de la virginité |
Détails :