Copies d'Époques

10 / Station
d'après Rembrandt
 
 
Copie de Rembrandt par Petrus
 
 
 
Octobre 2017 - Craie d'art et pastel gras sur bois - vernis satin - 47 × 78
 
à vendre / 340 €

 

Rembrandt Harmenszoon van Rijn (Rembrandt fils d'Harmen du Rhin) figure en deuxième place sur mon podium des plus grands peintres, après Picasso et devant le Caravage  tout classement en art étant bien entendu aussi dérisoire qu'illusoire...

Cependant, ses admirables dessins sont d'un niveau généralement trop complexe pour mes capacités... C'est pourquoi j'ai opté pour cette petite eaux-forte, plus accessible. Le sujet est neutre (pas religieux) et se prête à toutes sortes d'interprétations possibles, ce qui m'allait bien, offrant en outre un espace naturel pour placer du texte.

J'ai eu quelques difficultés pour la sentence, allant fouiller mes carnets en quête d'un aphorisme ad hoc. Peine perdue... rien ne me convenait vraiment. J'en suis donc venu à la conclusion qu'il fallait que je sorte une phrase spécialement pour cette œuvre. Cela m'est déjà arrivé et ce n'est pas le plus difficile pour moi. Du reste, elle est venue vite et m'a plu instantanément.

Chacun la prendra comme il voudra, mais, dans mon état d'esprit, il ne faudrait rien y rajouter mentalement, du style : « Qui peut-il attendre ? » ou encore : « Qui peut l'attendre ? » Ce serait une vision trop anecdotique à mon goût, car j'ambitionne un point de vue plus élevé, philosophique. 

Ce qu'on pourrait quand même inclure en sous-texte, ce serait : « Qui peut se permettre d'attendre ? » C'est un peu une version plus précieuse du : « Ne pas remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour-même. » Encore qu'il s'agît plus ici de devoir que de pouvoir, et que l'option du lendemain reste aléatoire... On est donc plutôt dans le registre de la Vanité  renforcée par la jeunesse du modèle, dont il ne peut guère envisager un après.

  

 

Gravure originale de Rembrandt (9 x 15 cm) :

Eau-forte de de Rembrandt

 

 

Détails :


 
 
 
 


 
 
 
 


 
  
 
 
 


  
 
 
 


 
 

 

 
NON SOLVM ... SED ETIAM

Menu