des Choses à Dire

70A - Ce n'est pas un choix...
  c'est juste de la chance !

 

 

 

 

Mars 2012. Medium, laque glycéro & acrylique, vernis brillant - cadre doré brillant.

J'ai trouvé la formule suivante en encart d'un blog américain : « I didn't choose to be gay, I just got lucky. » Ça m'a bien amusé et je l'ai simplement généralisée.

La question du fond et de l'objet se pose. Dans mon esprit, l'objet est dans le fond... les couleurs du drapeau gay représentant le fond et l'homosexualité l'objet. Comme toujours la proposition peut être invertie.

Autre texte envisagé : Si t'es gay, ris donc !

Animation en vidéo :

70B - les Zomos
ils ont qu'à retourner
 
dans leur pays

 

 

 

 

Mars 2012. Contre-plaqué, tissus, laque glycéro & acrylique - cadre noir.


L'homophobie est ici une question de fond (du problème) tout en étant centrale et en évidence, tandis que le drapeau est un objet à la fois mis en avant (matériellement) et en toile de fond, comme symbole d'un état, sans nation ni territoire. Je précise que je n'aime pas beaucoup les drapeaux, car ils participent de l'exacerbation communautariste, ce qui froisse forcément ma fibre républicaine, égalitaire et universaliste.

Cela reste la discrimination la plus partagée par toutes les cultures et de tous les temps, hormis de très rares exceptions. Elle réunit dans une même haine Bush et Ben Laden, le Ku Klux Klan et l'Afrique, les papes et les évangélistes, les nazis et les rabbins orthodoxes, etc. Il est aussi curieux de constater que, d'une manière générale, les victimes de racisme sont très souvent homophobes, et c'est en m'adressant plus particulièrement à cette population que j'ai retourné la fameuse expression xénophobe, plus communément pointée à leur endroit.

« Il vaut mieux naître noir qu'homosexuel, parce qu'au moins, on n'a pas à l'annoncer à sa mère... » Sammy Davis Jr.

 

70C - Homophobes
de tous pays :
enculez-vous !

 

 

 

 

Mars 2012. Contre-plaqué, polystyrène, laque glycéro - cadre rose & doré brillant.

L'homosexualité fut considérée par les régimes communistes comme une maladie ou une dépravation typiquement bourgeoise, parmi les multiples perversions engendrées par le Grand Capital... et ce ne sont pas Eisenstein ou Aragon (entre autres, évidemment) qui ont osé dire le contraire. Au mieux, c'était le Goulag.

Cette considération fut et est encore partagée par tous les régimes totalitaires. Qu'on se souvienne du président Ahmadinejad déclarant en conférence de presse au USA qu'il n'y avait pas d'homosexuels en Iran ! ce qui n'empêche pas le régime, à l'occasion, d'en condamner à mort... et de les exécuter (environ 120, depuis la Révolution Islamique). Enfin, mention spéciale au président du Belarus qui a déclaré tout récemment qu'il valait mieux être dictateur que pédé.

 

 

 

 

 

 

 

 

J'envisage sérieusement une Version D, parce que la phrase (retrouvée dans un de mes carnets) me plaît beaucoup : « Être homosexuel, c'est mieux que rien. »

les 3 versions :

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