Au travers des mots polonais se détachant, brillants, de la vert-de-grisaille surannée des épreuves séculaires que ce pays représentatif dût subir, j'essaye de représenter une allégorie du système totalitaire, avec tout ce qu'il a de fascinant, d'efficace, de terrible et d'un ridicule désuet.

Certes, de tels systèmes politiques perdurent encore, mais je crois qu'ils sont tous voués à disparaître, à relative brève échéance. Le communisme d'état est en phase terminale, passant (non sans ironie) le flambeau aux dictatures religieuses…

Celles-ci ne parviendront pas à se maintenir longtemps, me semble-t-il, sous la pression de la globalité de l'information et des aspirations populaires au plus grand bien-être possible, lequel s'incarnant (qu'on le veuille ou non) autour des totems de la consommation à la mode occidentale – alors que nombre d'Occidentaux sont en voie d'en prendre une autre, plus réfléchie.

C'est qu'il y a peut-être là un plus grand danger : celui d'un enfermement des masses par les masses elles-mêmes dans un processus absolument dévastateur. Ici, je me projette moins sur ces inquiétantes perspectives que sur le rassurant constat de la décrépitude programmée, intrinsèque à tous les autoritarismes dogmatiques.

Comme toujours, il faut tenir.