Pierres sacrées

7 / Tramwyfa

Galet en granulite, acrylique, aquarelle, vernis - 11,5 × 9 × 3,5 cm - 600 g - 26 août 2022

60 €

 

"Tramwyfa", à prononcer : Tramoéva ("r" roulé et "o" ouvert), veut dire : "Passage" en gallois.
Il existe de grandes pierres percées, comme des menhirs ou des restes de dolmens – ci-dessous en vallée de la Saône. Pour ces derniers, l'on y déposait les morts, et l'orifice servait (pense-t-on) au passage de l'âme vers l'au-delà...
Plus petites, on en trouve pas mal en Grande-Bretagne (et les îles britanniques). Angleterre : "Hagstone", "dobbie stone", au Pays-de-Galles : "Glain neidr", en Cornouailles : "Milpreve", en Écosse : "Adderstanes", ou encore en Allemagne : "Hünergott", en Autriche : "Linsensteine", ou en Italie et jusqu'en Crimée ! et probablement dans beaucoup d'autres endroits. 
Pline l'Ancien en parle aussi chez les Gaulois, avec des vertus magiques. De fait, on trouve de ces pierres dans des mythes celtiques, ou (plus tard) liées à la sorcellerie, le plus souvent comme talisman, amulette, pour conjurer des sorts éventuels, pour soi ou des animaux de la ferme. Cela éloignerait même les cauchemars... Je prends !
Chacun mettra ce qu'il voudra dans cet orifice...
J'ai eu toutes les peines du monde à percer le trou ! ne disposant alors que d'un foret à matériaux. J'ai tout de même réussi à faire un petit trou (ø : 1 cm), et c'est en tentant de l'élargir que la pierre s'est brisée... Ceci dit, cela m'a permis d'agrandir le trou plus facilement, avec de petits disques diamants de meuleuse. Puis, après l'avoir recollée, j'ai trouvé que cette fracture lui donnait un cachet supplémentaire, avec un vécu visible – impression que j'ai renforcée en donnant un aspect usé à la partie en rouge.


 
 


 
 

 
 

 
 

 
 

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