depuis août 2022
J'ai souvent, et depuis longtemps, utilisé le minéral comme support. À l'exception d'une gravure égyptienne, ce fut toujours pour peindre (majoritairement à l'aquarelle), et notamment des reproductions de peintures pariétales préhistoriques, antiques, ou à la mode de Bretagne. Ici, la gravure est quasi systématique, s'inscrivant dans la pierre avec la force de la volonté de défier le temps. Et pour affronter l'avenir, j'ai commencé par puiser dans un passé lointain, comme le néolithique breton (Gavrinis). J'ai utilisé des galets, principalement en granite, ramassés sur la plage où j'ai l'habitude de me baigner – l'arrondi et poli de l'océan ayant mis des lustres à préparer la pierre de manière harmonieuse. Je les imagine en pierres sacrées, comme il en existe dans bien des cultures, à bien des époques – tout en considérant personnellement que rien de matériel ne saurait être sacré ! Ce n'est donc pas la pierre en elle-même qui est sacrée, mais ce qu'elle dégage et que l'on peut percevoir. Cela fonctionne aussi dans l'autre sens, avec ce que l'on projète sur elle. Ce n'est pas de l'idolâterie ! mais du besoin de l'humain de s'accrocher à des repères ou à des soutiens. La force de l'esprit qu'on y envoie nous est renvoyée. C'est un des principes du rituel. Elles sont simplement un vecteur destiné à concrétiser un geste mental, spirituel, lors de pratiques intimes ou collectives, qu'elles soient votives, cérémonielles, magiques ou support à méditation. J'aime ici l'équilibre entre Art Décoratif et Art Contemporain. |
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NON SOLVM ... SED ETIAM