AGO - Théâtre

 

1 - Hommage à la Famille

drame en six tableaux et sept chansons

Aux Beaux-Arts, en 1978, il nous avait été demandé d'effectuer un travail de groupe. Le thème imposé était : l'Hommage. Avec trois autres de mes condisciples, Claudie Ragot, Denis Auttret. et Christophe Moulin, nous décidâmes de monter une pièce. J'avais découvert Wagner depuis peu et je n'étais qu'enthousiasme pour l'Art Total ! Nous n'envisageâmes pas un opéra mais avons tenté quand même d'être le plus complet possible dans ce spectacle.

Il nous fallait, sinon une pièce, au moins un argument. Je me suis proposé de l'écrire car j'avais très envie de me livrer à ce nouvel exercice qui m'attirait spécialement. Ce fut très vite torché ; on n'en sera guère surpris en lisant la saynète... Encore une fois, pour nous – moi en tout cas – le principal était de jouer ! Le texte n'étant qu'un prétexte à cela somme toute assez secondaire...

Je me suis orienté vers le drame social – pas à la Zola, mais plus dans la revigorante tradition du Boulevard du Crime... Cette orientation fin XIXème, authentiquement populaire, m'imposa d'y intégrer des chansons entre les tableaux. Christophe et Denis, sachant suffisamment de piano, se sont chargé d'en composer la musique, à l'aide d'un synthétiseur (rare à l'époque). Celle-ci fut enregistrée avec des harmonies et un son imitant très bien l'orgue de barbarie. J'aime toujours beaucoup cette mélodie qu'on peut s'écouter ci-dessous (fournie par Christophe), les paroles étant intégrées dans le texte.

La réalisation de plusieurs décors (avec du faux mobilier en carton) était bien entendu la partie qui nous était la plus facile : il n'y avait qu'à peindre... Nous en fîmes trois, tous ensemble, sur papier (d'environ 2 mètres sur 4), roulés au dessus du fond de la scène. N'ayant jamais pu la répéter en entier, ne serait-ce qu'une seule fois, avant la représentation, cela nous posa quelques problèmes techniques ! Notamment, nous n'avions pas pensé que le décors du 1 revenait au 4ème tableau. Nous dûmes, en catastrophe, derrière le rideau, arracher le second qui recouvrait le 1. Claudie joua la mère et la prostituée, Christophe le narrateur/chanteur et la voix du juge, Denis le père et moi le fils. Nous jouâmes le 27 avril 1978, à 14 heures, devant les élèves et professeurs des Beaux-Arts, et ce ne fut pas moins qu'un triomphe !

Il en fut fait une captation vidéo, sur bande et en noir et blanc. Je ne l'ai jamais vue et ignore si elle existe encore quelque part…

Je présente donc ici le texte intégral (12 pages), même s'il est très médiocre, comme témoignage. Je sauve seulement les chansons qui me plaisent toujours – dans le genre.

Mélodie des chansons intermèdes :

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2 - Gargantua s'ennuie

 

Voici une très courte saynète écrite pour un jeu avec mes amis Nicole Calloc'h et Arnauld Le Brusq, en novembre 1982, chez eux (à l'époque) à Rennes – en même temps que j'y fis les 5 premières pièces de la série : « Tendresse sensuelle ». Le jeu consistait à écrire la scène 2 d'un acte III. Évidement, selon les règles classiques d'entrées-sorties, il y a en fait six scènes. Nous la jouâmes (sans public mais en costumes) dans la distribution suivante : Le diable/Nicole, Lili/Arnauld, Gargantua/moi-même.

 

 

 

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