Pubarté
Je ne me suis jamais intéressé qu'à des sujets humains, et l'approfondissement de cette approche est passé, comme c'est souvent le cas, par moi-même, par le biais de l'autoportrait, en diverses situations, selon les circonstances. Il s'agira, pour être artistiquement adulte, de passer outre sa petite personne, de se dépasser ! si l'on veut sortir de l'anecdotique pour atteindre l'universalité. Intégrer soi à soi, afin que soi ne soit plus un élément de portée, mais un élément porteur. Notre moi profond n'est plus un objet sur lequel on travaille, mais un outil dont on se sert pour travailler. Dans mon cas, cette maturité viendra plus tard, lorsqu'après cette dernière phase de Pubarté, je me suis rangé pour me consacrer plus efficacement à des sujets plus conséquents (plus universels et moins personnels). Le chemin du regard porté sur les autres n'est pas moins difficile. La manière dont on leur prête attention n'est pas étrangère à la manière dont eux nous perçoivent. C'est un jeu de miroirs sans fin. Les gens qui posent ont souvent cette sourde crainte, plus ou moins consciente, de perdre (ou trop découvrir) une part de leur moi profond que l'artiste leur volerait malgré eux, au seul profit d'un obscur dessein échappant à tous. Il apparaîtra peut-être ici, au travers de tous, que c'est l'artiste qui leur livre en pâture une plus grande part de sa propre intimité. |
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Autoportraits
Some
times he feels...
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1983
- marqueur et pastels gras sur papier - 65 × 50
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Autoportrait
en immigrant
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1983
- fusain et sanguine sur papier - 65 × 50
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Autoportrait
d'identité
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1983
- crayon et craie sur papier Kraft - 65 × 43
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Autoportrait
dans l'escalier
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1984
- gouache, pastel, crayon sur papier Kraft - 65 × 50
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Autoportrait
endormi
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1983
- gouache et crayon sur papier Kraft - 100 × 65 - (œuvre
perdue)
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l'Artiste,
tel qu'en lui-même, il se retrouve
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1982
- crayon, pastels, sanguine, sur bois aggloméré - 80 ×
10,5
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Autoportrait
à 7 ans
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1983
- gouache et fusain sur papier Kraft - 85 × 100 (environ)
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Hantise
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1985
- gouache sur papier kraft - 100 × 160 (environ)
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Autoportraits... accompagné
Réveil
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1982
- gouache et crayon sur papier kraft - 100 × 145 (environ) - (œuvre
perdue)
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Modern
Echtpaar
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couple
moderne
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1984
/ 2010 - gouache, acrylique et crayon sur papier Kraft (marouflé
sur contre-plaqué) - 100 × 122
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Initialement tout à la gouache, le fond "Mondrian" a été repris à l'acrylique en 2010 (plus vernis satiné sur les personnages et baguettes d'encadrement). |
(so
happy) Together
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1983
- crayon Conté sur papier - 65 × 50
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Jungle
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1985
- gouache, fusain et crayon sur papier - 65 × 50
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Portraits
Aux
pieds
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1985
- gouache et crayon Conté sur papier Kraft - 100 × 145
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Cette
peinture à été faite d'après 2 photos qui
n'ont rien à voir et, la composition ne me plaisant plus trop,
au final, j'ai découpé le papier pour en faire 2 tableaux
séparés.
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le
chien
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Ci-dessous
le cadrage définitif du chien, avec en dessous le dessin (pris
en photo) avant que je peigne par dessus ; et encore juste le dessin
de la tête (autre étape) dont j'en fis 6 tirages en photocopie
pour les offrir.
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1985 - gouache et crayon Conté sur papier Kraft - 70 × 60
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Denis
ectoplasmique
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1985
- gouache sur papier Kraft - 100 × 155
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Thierry
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1983
- crayon et aquarelle sur papier - 65 × 50
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Kaïn
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(pardon
pour la faute ! elle fait partie de l'œuvre...)
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1983
- crayon et pastel sur papier peint - 54 × 80
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Françoise
(commande)
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1983
- voilette, crayon et crayon de couleur sur bois / partiellement vernis
- 30 × 25 (environ)
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Magister
Bertrand
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1984
- aquarelle sur papier et bois - 24 × 32 (environ)
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Annick
& Francis
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1984
- crayon et crayon de couleur sur bois - 20 × 30
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Nathalie
(commande)
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(triptyque
en bois à panneaux ouvrants)
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1984
- crayon, laque, aquarelle et collage sur bois - 30 × 30 (fermé)
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le
Marié
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1985
- gouache sur papier kraft - 90 × 50 (environ)
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la
Mariée
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1985
- osier et aquarelle sur bois - 30 × 20 (environ)
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Nicole
& Arnauld
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1985
- gouache sur papier Kraft - 100 × 80 (environ)
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Oscar
& Alfred
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(passer
la souris sur l'image pour voir son état actuel)
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1985
- gouache sur papier Kraft - 100 × 80 (environ)
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Ce portrait marque pour moi la fin d'un cycle. Parce que je l'ai trouvé très réussi, je n'ai pas eu envie de poursuivre dans cette voie – ce qui aurait été assez facile. On verra que j'ai quand même repris le principe de déformation morphologique, qui accentue la perception corporelle du personnage, pour le tableau : « Amfortas ». Je pense aussi que l'on en verra d'autres. Mais enfin, je sentais alors qu'il fallait passer à un stade supérieur en prises de risque et difficultés, ce qui débouchera sur des sombres tableaux carrés peints a tempera, la série : « Vendredi Saint ». |
NON SOLVM ... SED ETIAM