des Choses à Dire

53C - Je suis là

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Janvier 2012. Bois, peinture vinylique - cadre doré.

Inspirée par l'éthique esthétique de Mondrian (qui aurait hurlé du cadre doré !), cette version est assez dynamique et ouverte – ce qui est un paradoxe délicieux pour un labyrinthe. J'aime assez l'effet de vision, lorsque l'on est à 2 ou 3 mètres, bien en face, et que l'on ne voit que la trame noire sur blanc ; ensuite un décalage fait découvrir les couleurs et montre l'œuvre sous un aspect très différent de ce que l'on en savait. C'est une métaphore très appropriée à l'art.

L'aspect est très mat ; je ne suis pas content de la teinte du bleu (changée 2 fois) qui est trop sombre ; le fond est un blanc cassé très doux et les bords ne sont pas noirs mais gris "asphalte".

L'ajout du grand fond (en mai 2014) donne un effet de profondeur très approprié.

Ce numéro est le premier à avoir 3 versions. Je suis satisfait du principe, mais tous les numéros n'auront pas de déclinaisons. Le texte est toujours tiré du même poème, dans une même thématique.

Les 3 versions :

 

Animation en vidéo :

Mai 2013

La géométrie du labyrinthe, paré de couleurs primaires, incite à penser à Mondrian, et je lui rends ici un (bien modeste) hommage en le représentant dans une construction inspirée de sa manière – ou plutôt de son système. La musique du jeu Tetris s'imposa par même association d'idées. La représentation 3D qui suit n'est pas ce que j'aurais voulu, ayant préféré simuler un parcours dans le labyrinthe, sans parvenir à le réaliser…

Musique : Korobeiniki (folkore russe), version Tetris.