Depuis ma jeunesse, j'éprouve une certaine fascination pour les labyrinthes – le système autant que le mythe. Adolescent, j'aimais en tracer sur des feuilles à carreaux. Aux Beaux-Arts, j'en fis un en bois (voir ici) et un autre en papier… grandeur nature ! (voir ici).

Le titre se réfère à un poème sonore, « Il y a », premier de la série : Sales Mots Dits. Ce n'est pas une question, mais une affirmation.

Dans mon état d'esprit, le labyrinthe est le fond (du problème ou de la question), la chose étant dedans...

Les lettres sont en bois peint en doré clair, avec la tranche teintée en brun. De même hauteur que l'épaisseur des mûrs, j'ai préféré risquer de les coller sur le bord. Le rendu (à voir en réel) est assez gracieux.

Cette œuvre m'a donné l'idée de faire une série de Labyrinthes, sur ce modèle, mais à part (et sans cadre).