Depuis longtemps, j'avais envie d'utiliser du verre cassé [tous les cadres étant des sous-verres dont je ne fais pratiquement rien]. Celui-ci a ensuite été collé. Hélas, les deux brisures verticales en haut (qui cassent un peu l'ambiance) n'étaient pas prévues et se firent malencontreusement en remettant le verre dans le cadre.

J'ai imaginé d'aller repêcher une des mes (très) anciennes œuvres et j'ai sélectionné celle-ci, datant (je crois) de 1978, tirée d'une série de gouaches sur un grand carnet (voir ici). J'en ai décalqué une copie sur un vieux carton. J'ai trouvé plaisant de faire un pont entre deux œuvres à 34 ans d'écart.

La demoiselle a un air de ressemblance avec la Vénus de Brassempouy, dite : la Dame à la Capuche (voir ici), et je la trouve d'autant plus charmante. J'ai aussi pensé (rétrospectivement) au Grand Verre (cassé accidentellement) de Marcel Duchamp : « la Mariée mise à nu par ses célibataires, même ».

Concernant les éléments, je considère que la peinture est l'objet et le verre le fond (même s'il est mis en avant). On peut bien sûr inverser la proposition.

Le grand fond fut ajouté fin 2015, lorsqu'elle fut vendue. J'aime toujours beaucoup le papier Kraft, et le rendu froissé m'allait bien en rapport à la Chose...