Motif de type asymétrique. Les tons sont vifs, proches des primaires, sur un fond d'un doux blanc, structuré par le noir du plan, imprimant une joyeuse radicalité que tempère les gris des mots et des faces externes – celui des textes est plus clair, à la laque brillante. On remarquera que les reflets des parois se teintent les unes les autres.

On songe inévitablement à l'harmonie (quasi mystique) des tableaux de Mondrian... mais, passant la première impression, j'espère qu'on y trouvera une dimension très différente. Ceci n'est pas, à proprement parler, de la peinture. Le labyrinthe n'est pas un simple support peint, comme le serait une toile, mais constitue l'une des 3 composantes (si ce n'est une hypostase !) de l'œuvre : le labyrinthe, les coloris et du texte – avec un plan, des teintes et des mots toujours différents, dont certaines atmosphères très éloignées.

Cela reste un soutien (ou une cible) propre à la méditation, sans soucis de spiritualité particulière, celle-ci pouvant être purement esthétique.

Le texte est (toujours) tiré du poème : « Il y a » de la série : « Sales Mots dits ».