J'ai principalement travaillé ici avec un ami, Lionel, qui s'en tira mieux que moi, je trouve, même si je fus meilleur lorsque j'ai travaillé seul, pour les derniers morceaux (17 à 22). Le dernier, Maldoror, fut réalisé avec du bon matériel : magnétophone numérique et clavier midi, mais tout à fait dans le même état d'esprit que les précédents : interpréter des textes poétiques ; considérant la poésie comme un art essentiellement oral (déclamatoire). J'ai enregistré le texte puis y ai rajouté un décors musical improvisé - selon les règles de mes ImproviStations qui suivirent de près. Le résultat continue de me plaire beaucoup, et c'est probablement le seul à sauver de ce disque. Ce morceau est aussi important pour moi car il m'incita à appliquer ce principe à ma propre poésie, que j'interprétai pour la première fois, dans la foulée ; ce qui donna le disque Sparsæ Partes.

Lorsque j'ai décidé de faire des disques avec mes vieilles bandes, en 2000 je crois, j'ai intégré des effets pour tenter de masquer un rendu sonore très détérioré. Je pense par cela en avoir parfois rajouté au fiasco… Bref, tout ceci n'est pas grave ; et je ne veux rien censurer ! toujours dans l'idée de montrer un parcours, avec des hauts et des bas (comme ici), mais qui avance…