depuis 1999
Lectures de poètes
C'est en janvier 1999 que je réalisai le premier de ces enregistrements poétique et littéraires, d'une manière plus soignée et élaborée que les précédents, souvent brouillons. C'est que je disposai alors – provisoirement, chez mon cousin Denis – de matériel d'enregistrement de qualité. Plus tard, j'ai pu avoir l'usage de bons outils, en matériel et logiciels, ce qui me permis de poursuivre librement des enregistrements – dont les albums Spartæ Partes et le Pessoa. En 2013, j'ai commencé à les mettre en vidéos, plus pour une facilité de diffusion (via YouTube) que par désir, et encore moins nécessité. Mais plus tard (2022), j'ai décidé de ne plus les faire que d'une manière la plus minimaliste possible, car l'image illustrative accapare l'attention d'une façon excessive sur le sonore, lui primordial – exception faite pour Tzara. Je préconise donc une écoute des versions audio avec un casque, le niveau sonore assez fort, et surtout les yeux fermés, pour éviter toutes perturbations visuelles parasitant l'imaginaire. |
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Lautréamont | Nerval | Tzara |
les Chants de Maldoror | el Desdichado | l'Homme approximatif |
Bleimor | Bleimor | Bleimor | Bleimor |
Pedenn ar gedour | Mem Bro ! | Guerzen er Marù | Ar en Deulin ! |
Lectures de mes textes
Dans tous les arts que je pratique, j'aime tout autant m'attacher à la tradition que me lancer dans l'expérimental. J'ai donc imaginé de composer des poèmes à l'aide d'un logiciel tableur ! outil plus destiné aux chiffres ingrats qu'aux Belles Lettres et plus usuellement employé par les comptables que les bardes… Du point de vue créatif, ce ne fut pas un gadget, mais bien un outil spécifique d'aide à la création, laissant sa marque particulière (et assez nouvelle) dans le résultat final. Par exemple, pour la composition de « Conjugaisons », cela m'a permis de matérialiser facilement la logique du système de combinaisons entre les personnes, des verbes et des interprètes. C'est l'algorithme qui génère le rythme poétique. J'en présente les 3 grilles sur la page dédiée. Par contre, l'emploi du tableur donne au texte poétique un aspect visuel qui n'est guère excitant. De fait, c'est très rébarbatif à lire. Peu importe, et même tant mieux ! car l'art poétique est d'abord oratoire et c'est donc à l'écoute (et non à la lecture) que je t'invite ici, le visuel faisant juste office de partition – et du reste, sur certains textes, j'ai repris des signes de puissance (forte f) ou de douceur (piano p) comme indications pour les interprètes. En complément de la poésie – assez théâtrale, car on peut imaginer des représentations sur scène –, j'ai pensé à interpréter aussi de mes textes littéraires. Ce fut facilité par mon principe d'écrire chaque page comme pouvant être indépendante, avec un début en haut à gauche, et une fin en bas à droite. Outre ceux-ci, j'en recommande également trois autres, tirés du livre : « un Hiver à Fumer ». Enfin, je tiens particulièrement à remercier les amis ayant participé à ces petites aventures, avec une bienveillante disponibilité... sans parler du talent ! |
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